Peut-être JeanMarie, mais peut-être aussi, a-t-il d'autres vécus que tu (on) ne connait pas.
Peut-on se montrer juge sans connaître ?
On est rarement positionné socialement et financièrement de la même façon.
En plus, j'ai connu des maîtres dans mon pays, qui ne payaient pas énormément parce que la personne en place dans des maisons renommées
devait s'estimer heureuse d'être là dans la place, parce qu'il y en a une dizaine qui postule derrière et qui veulent aussi apprendre les secrets de "sucess story", en tout cas bien médiatisées comme tel.
Les jeunes en formation réalisaient un investissement de savoir-faire, en somme.
Pour moi le projet est beau, parce qu'il responsabilise autant les clients que les jeunes entrepreneurs.
Il crée un lien d'emblée avec la clientèle, il est très citoyen responsable.
En celà, il est un projet de société de demain.
J'ai voulu placer cette information dans un autre post de ce site, intitulé le
forum de la peur (en parlant de B.N.)
Il est dénommé ainsi ce post par des personnes qui veulent entreprendre et n'entendent à leurs yeux, que des patrons qui parle de frein plutôt que d'embrayage du moins pour investir dans la profession.
J'ai préféré le placer ici dans l'actualité.
Le projet d'un artisan-débutant est parfois celui de quelqu'un qui n'a pas envie d'être un spécialiste du businessman parce que c'est simplement pas dans leur façon d'être, leur éthique qu'il se sont fixés; commerçant mais responsable des enjeux de la société du futur, commerçant, mais pas tueur de concurrent, payant valablement les matières premières au producteur.
Celui qui est créateur dans sa tête, n'est pas toujours le plus branché sur les réalités de marché, cela aussi est dans les gènes et cela devient pénalisant dans un monde où l'ambition s'est transformé de défauts autrefois en qualité aujourd'hui.
Néanmoins, entreprendre aujourd'hui devient plus coûteux car le normatif est devenu important en termes de coût.
C'est le lobby de l'industrie qui a voulu cela.
Le débutant artisan a plus difficile a présenté un plan comptable qui séduirait des banquiers.
Ceux-ci voit en la boulangerie un secteur en crise.
Le signal orange est collé d'emblée par les responsables crédit des banques et on se demande comment convaincre quand on veut entreprendre avec la foi en un projet d'aliment de qualité.
Pour moi, ce modèle d'investissement (en responsabilisant) est une forme de réponse aux banques sclérosant le marché de l'investissement de l'artisanat.
C'est de l'économie alternative.