Il existe deux « sortes » de blé, qui sont dites « blé du miracle »
De quels miracles s’agit-il et observons la différence attribuée à ces mots « blé + miracle » suivant l’époque ?
D’abord le plus lointain témoignage dans l’histoire, on retourne aux prémices de celle-ci avec les égyptiens.
Ceux-ci cultivent le blé dans la vallée du Nil, (chaude et humide), et sur les bords de ce grand fleuve légendaire grâce en plus à une terre alluvionnaire très riche, le blé qui y grandissait ne savait plus où mettre ses grains sur l’épi, alors il ramifiait sur le côté, une deuxième rangée ou ramification en quelque sorte.
Cette deuxième ramification a fait que l’on a appelé cette sorte de blé; le blé miracle.
Aujourd’hui que cette variété n’apporterais pas une plus-value agronomique, on appelle parfois ce blé (un blé dur) le blé rameux.
Le deuxième blé appelé « miracle » date des années 1960, c’est bien plus tard.
De quel miracle s’agit-il ici ?
Pour les zones arides, celles qui souffraient de la faim, ce type de blé avait un rendement élevé, une résistance à la sécheresse et aux parasites et surtout la spécificité d’avoir des épis assez court pour résister à la verse.
Pour ce dernier aspect, il fut réalisé en croisant des variétés mexicaines avec des variétés naines japonaises.
Banzai ou Bonzai ?
En tout cas cela vaudra en 1970, le prix Nobel de la paix à Norman Borlaugh le directeur du centre d’El Batan, le CIMMYT au Mexique, qui est un centre international de recherche sur le blé financé en grande partie par les Nations-Unies.
Le croquis ci-après montre comment l’on a diminué depuis 1900 la taille des blés pour éviter qu’ils ne versent.
Il est du à Peter Kunz, un sélectionneur suisse.
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