Côtes d’Armor : sous le charme des moulins

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
Répondre
Avatar du membre
Alain
Administrateur
Administrateur
Messages : 8137
Enregistré le : samedi 06 sept. 2003, 21:10
Jeux Relax-Arcade : 
État : Apprenti(e)
Localisation : Corbie (80) Somme.
Donné : 92 J'aime
Reçu : 170 J'aime
A remercié : 55 fois
A été remercié : 75 fois
Contact :
    unknown unknown
juin 2006
vendredi
09
07:54

Le 18 juin prochain aura lieu la journée du Patrimoine des Pays en association avec la journée des Moulins.

En guise de clin d’œil à nos amis costarmoricains ou au nom de la coopération interdépartementale qui lie l’Ariège et les Côtes d’Armor, évoquons ce patrimoine du bord de l’eau.
Terre de moulins, s’il en est, les Côtes d’Armor conservent quelques beaux spécimens tirés de l’oubli par des amoureux de ce précieux patrimoine, ils reprennent aujourd’hui du service et s’ouvrent au public.
Une invitation au voyage… vers la Bretagne.

Dans ce département littoral il n’est pas rare de découvrir des moulins à marée avec leur roue à aubes et leur rythme particulier: ainsi à la Vicomté-sur-Rance, le moulin du Prat qui a démarré son activité au XVe siècle et dont les trois meules se sont arrêtées dans les années vingt, reprend du service grâce à d’importants travaux de restauration menés par des bénévoles locaux (une association de sauvegarde voit le jour dès 1995) et financés notamment par le Conseil Général des Côtes d’Armor, la Drac ou la fondation du patrimoine.

Une roue à aubes de 5,20m de diamètre et seize rayons, des meules de 800kg chacune, un moulin qui a de quoi techniquement impressionner les curieux!

Le moulin à marée du Birlot sur l’île du Bréhat est lui aussi un rescapé.
Construit dans les années 1630, le dernier meunier met la clé sous la porte également dans les années vingt, sa farine n’est pas assez blanche au goût du nouveau boulanger qu’il fait désormais venir du continent.

Cependant avant de partir il brise le mécanisme, les meules et la roue, non pas par accès de rage mais pour ne plus payer de taxe sur les moulins en état de produire.
En 1990 quand la mairie le rachète il est en piteux état et c’est sous l’impulsion de l’association «Le Moulin de Birlot» et l’aide de quelques mécènes  qu’il recommence depuis 2000 à moudre son grain… au rythme des marées............


http://www.ariegenews.com/news/news-2-10-814.html
Du fabrication maison & rien d'autre.
Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
Répondre