Un nombre croissant d'étudiants renoncent à un cursus généraliste pour s'inscrire dans l'enseignement professionnel. Avec l'envie d'accéder à un métier manuel.
C'est bien connu, les métiers manuels n'ont pas vraiment la cote dans l'Hexagone. Année après année, nombre de bacheliers continuent d'opter pour des études supérieures généralistes - quitte à rencontrer à l'issue de leur cursus de sérieuses difficultés d'accès à l'emploi.
Les choses seraient-elles en train de changer ? Depuis quelques années, un nombre croissant d'étudiants engagés dans des études longues de lettres, d'histoire-géo, de psychologie ou d'histoire de l'art décident de changer de cap et de se tourner vers l'enseignement professionnel. Avec pour objectif d'accéder à un métier manuel, de préférence à forte dimension créative et artistique. Pêle-mêle : cuisine, ébénisterie, reliure, esthétique, coiffure, pâtisserie, travail du verre, restauration de tableaux... Une réorientation qui n'est d'ailleurs pas forcément le fruit d'un échec, mais davantage le fruit d'une passion découverte sur le tard.
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Rédaction : © 2006 Equipe BoulangerieNet
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