Les boulangeries locales rivalisent la Midema

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
Répondre
Avatar du membre
Alain
Administrateur
Administrateur
Messages : 8137
Enregistré le : samedi 06 sept. 2003, 21:10
Jeux Relax-Arcade : 
État : Apprenti(e)
Localisation : Corbie (80) Somme.
Donné : 92 J'aime
Reçu : 170 J'aime
A remercié : 55 fois
A été remercié : 75 fois
Contact :
    unknown unknown
avr. 2006
mardi
11
20:42

Les boulangeries locales rivalisent la Midema dans l’importation de la farine.
Dans une correspondance adressée au gouvernement, la Minoterie de Matadi (Midema) déplore l’importation aux taux réduits de la farine de froment par les boulangeries locales  
Kinshasa , 10.04.2006 | Economy  
De sources bien informées, nous apprenons que certaines boulangeries de la place ont introduit une requête aux ministères de l’économie, des finances et de l’industrie et Pme en vue d’obtenir l’autorisation d’importation de la farine de froment aux taux réduits par rapport au tarif des droits et taxes à l’importation en vigueur. Selon les mêmes sources, cette requête a également été déposée sur la table du vice-président de la République en charge de la Commission économique et financière.
Mis au parfum de cette démarche, la MIDEMA, le géant de l’industrie minotière locale, a aussitôt fait de réagir, expliquant que la loi portant nouveau tarif et taxes à l’importation actuellement en vigueur a été élaborée et promulguée dans le but ultime de soutien de l’industrie locale. D’où, estime-t-on, toute autorisation d’importation de la farine de froment aux taux réduits au bénéfice d’une boulangerie, qui n’intervient sur le marché qu’à concurrence de 6%, serait non seulement une violation de la loi, mais aussi paralyserait à nouveau les activités de l’industrie locale. Exactement comme ce fut le cas au cours des années 1999, 2000, 2001 et 2002.

En effet, rappelle-t-on, les boulangeries qui importaient la farine de froment aux taux réduits à cette époque menaient une concurrence déloyale contre les autres boulangeries qui consommaient la farine au détriment de l’industrie minotière locale. Les conséquences de cette gabegie ont été ressenties aussi bien sur le plan des recettes budgétaires du pays que sur le plan des activités des entreprises qui tiennent leur survie de l’exploitation des entreprises minotières locales. Aussi la loi n°04/014 du 16 juillet 2004 modifiant et complétant la loi n°002/03 du 13 mars 2003 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation est-il, à juste titre, une correction par rapport aux abus décriés à l’époque.

Au demeurant, souligne-t-on, nul n’ignore que les minoteries locales produisent une farine de meilleure qualité suffisamment disponible pour toutes les boulangeries locales quelle que soit leur taille. D’où, soutient-on dans les milieux des minotiers, exhorter les boulangeries requérantes (Upak en tête) à approvisionner en matière première auprès des industries minotières locales serait faire oeuvre utile et salvatrice pour l’industrie locale en particulier, mais pour toute l’économie du pays en général. Surtout du fait que la force dune économie moderne réside dans la capacité de production des industries locales et de consommation des produits fabriqués localement...........


http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=67106
Du fabrication maison & rien d'autre.
Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
Répondre