L’examen Pekar a été préconisé en 1876 par le hongrois Imre Pékar au temps de l'heure de gloire de la mouture dite hongroise.
A l'époque la Hongrie faisait partie de l'Austro-Hongrie, un pays qui avait de bons blés de la région de Banat et de la plaine du Danube.
La mouture hongroise est une des dénominations de la mouture sur cylindres à ces débuts, puisque c'est là que les minotiers employèrent les premiers des brevets de moulins de suisses (Sulzberger et surtout Wegman utilisé par le meunier Ganz) et qu'ils ont su développer l'outil. Ils remplacèrent les cylindres en porcelaine à leur début par des moulins avec des cylindres en acier.
Cet examen Pekar est simple, il a pour principe d’examiner par la vue, une surface de farine qu’on aplati et lisse, puis humidifie à l’aide d’un réactif, ce qui permet d’évaluer les « piqures » d’enveloppes présentes dans la farine.
Maintenant il n'est pas dit que le nom de famille Pékar aie l'origine que vous présumez. Après tout, Boulanger, existe bien en France comme nom de famille.
Pour une lecture plus simple et moins précise de ce test Pékar, le meunier réalise cela dans la paume de la main et si vous voulez apporter une connaissance à un stagiaire, il ne faut pas manquer de faire cet exercice.
D’autant si vous pouvez disposer de farine de cylindres et de meules et que vous en connaissez le taux d’extraction, vous pourrez comparer les deux types de mouture.