
Lors du dernier char et de la dernière gerbe coupée, on garnissait celle-ci pour protéger la récolte et au printemps on la mettait à l'extérieur pour inviter le soleil.
Dans certains pays, comme le Monténégro, on fabriquait un mannequin à l'aide de la paille et en Pologne c'est une jeune fille vierge qui recevait un couronne et l'on y plaçait un coq. Si celui-ci chantait, c'était un bon signe. Dans les régions françaises, on dédiait la dernière gerbe à la jeune fiancée (Bretagne), ou on l'offrait au valet de ferme le plus âgé (Mayenne).
Elle était parfois garnie de laurier ou simplement de branches de sapin ou de chêne, de rubans dont les couleurs avait des significations qui se voulaient prophétiques.
Et puis il y avait cet art des bouquets de moissons, ou se mèle du tressage de paille et des bouts d'épis bien choisis.
On en fait des éventails comme c'était la réputation du Pays de Galles Ou des lanternes connue dans le Yorkshire, le Norfolk et Hereford Des formes de fer à cheval, de faucille ou de couronne Une envie d'en savoir plus sur les techniques de croisillons, des spirales, des ourdissages, des tressages, un condensé d'articles pratiques est disponible chez l'auteur de ces lignes. Malheureusement pour cet art des bouquets de récolte, il est bien difficile de nos jours d'avoir autre chose en paille que ceci.
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