Cette fois-ci, c'est vraiment fini ! Après trois semaines de " fermeture temporaire ", Georges et Suzanne Gardon, les boulangers de l'extrême ont jeté définitivement l'éponge. A 84 et 81 ans, ils ont décidé de ne pas rouvrir la boulangerie qu'ils avaient lancée à Clermont-Ferrand, le 21 novembre dernier, dans un fracas médiatique incroyable. Au final, ils n'auront tenu que deux semaines. " On aurait bien aimé continuer, confie Georges Gardon, mais le rythme n'est pas possible à tenir à nos âges. Durant les dix premiers jours qui ont suivi l'ouverture, je n'ai pas réussi à dormir. L'excitation sans doute. Cela m'a fichu en l'air ! Je n'ai pas pu refaire surface. Il faut se rendre à l'évidence, nous ne sommes plus tout jeunes ".
Après onze ans d'une retraite quelque peu "ennuyante", Georges et Suzanne anciens commerçants en mal d'activité, avaient voulu goûter de nouveau aux joies de la vie active, prétextant qu'ils n'avaient que 1.000 € par mois de retraite pour vivre. Leurs enfants avaient bien tenté de les en dissuader mais... "Quand on est têtus, on ne peut pas changer comme ça ", reconnait l'octogénaire, qui avoue aujourd'hui s'être lancé dans une aventure un peu folle. " Je voulais juste tenir un an et ensuite passer la main à un jeune pour que notre investissement ne soit pas inutile", explique le vieil homme.
Désormais, Georges et Suzanne savent qu'ils ne pourront pas rouvrir leur boulangerie, mais ils lancent un appel auprès de la jeune génération. " On a vraiment vu qu'il y avait de la demande dans ce quartier, assurent les anciens. On est prêts à louer la boulangerie à un jeune. Qu'il nous contacte et on l'aidera ! assure Georges, toujours très enthousiaste, avant de conclure : ah ! si seulement j'avais encore 20 ans ! ".
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