Des « gros boldjîs » (gros boulangers), il y aura plus d’une centaine dans la rue.
Ce n’est pas une manifestation professionnelle, c’est une manifestation folklorique connue depuis des siècles à Malmedy (Belgique), le « Cwarmê » (Carnaval en wallon).
Il utilise son enfourneuse, pour tapoter les postérieurs des dames.
Mais pas m’importe comment, puisqu'après ce tâtonnement, il compare son impression ressentie à un pain qui doit entrer dans le four.
Ce qui donne lieu à de truculentes appréciations dont le lien vous livre quelques unes des plus connues.
Vous l’aurez compris, il s’agit d’un masque de carnaval, de tradition populaire transmise de génération en génération.
Il n’est pas nécessaire d’être boulanger pour le pratiquer, mais le professionnel garde un avantage dans la formulation de par son expérience professionnelle.
Le masque tout de blanc vêtu porte en décoration des bretzelles, un gâteau des jours maigres –carême- autrefois.
Ces bretzelles sont d’ailleurs déjà présentes dans le tableau de Pierre Breughel conservé à Vienne
Un petit diaporama vous livre tous les liens qu’il existe entre ce tableau du 16 ème siècle et qui sont encore présent dans le carnaval de Malmedy.
Un "savâdje" (sauvage) et un "boldjî" en action dans ce carnaval de participation
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