Vers une hausse de la TVA?

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Reivilo
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nov. 2012
mardi
06
13:09

Le taux normal de TVA sera relevé de 19,6% à 20% à partir du 1er janvier 2014.

Le taux intermédiaire passera de 7% à 10%. Un point de TVA au taux intermédiaire représente un gain de 1,1 milliard d'euros pour l'État. Et pour faire accepter cette hausse à laquelle le gouvernement était initialement opposée, la TVA sur les produits de première nécessité sera réduite de 0,5 point à 5% soit un coût de 0,9 milliard.

Matignon a également confirmé le crédit d'impôt de 20 milliards pour les entreprises et la baisse de 10 milliards des dépenses.


http://www.jeanmarcmorandini.com/articl ... -2014.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Didi29
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nov. 2012
mardi
06
18:39

moi je pense que de toute façon on nous traine encore dans la "farine" :-)
je me demande si le syndicat va enfin se battre pour faire baisser cette TVA ou tout au moins garder la TVA pour le traiteur sandwich à 7% max sinon la nos marges vont fondre comme neige au soleil :lapaix
Se faire respecter c'est respecter les autres!!
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SIRE
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nov. 2012
mardi
06
18:41

Reivilo a écrit :Le taux normal de TVA sera relevé de 19,6% à 20% à partir du 1er janvier 2014.

Le taux intermédiaire passera de 7% à 10%. Un point de TVA au taux intermédiaire représente un gain de 1,1 milliard d'euros pour l'État. Et pour faire accepter cette hausse à laquelle le gouvernement était initialement opposée, la TVA sur les produits de première nécessité sera réduite de 0,5 point à 5% soit un coût de 0,9 milliard.

Matignon a également confirmé le crédit d'impôt de 20 milliards pour les entreprises et la baisse de 10 milliards des dépenses.


http://www.jeanmarcmorandini.com/articl ... -2014.html" onclick="window.open(this.href);return false;
c est des annonces, faut voir ce que cela va donner en application
a titre d exemple, pour le passage du taux de tva de 5.5 % a 5 %, cela va representer une baisse de 0.01€ sur un prix de 2 €, pour un prix inferieur a 2 € comme presque tous nos produits ,je vous laisse imaginer ce que l on va s entendre car cela ne represente que du 1/2 a 1/4 de 1 centime d euro <<voleur, escroc, vous vous mettez la baisse de tva dans la poche>>
a titre d exemple, pour le passage du taux de tva de 7 % a 10 %, cela va representer une hausse de 0.06€ sur un prix de 2 €, pour un prix de 1 €, c est une hausse de 0.03 €
a titre d exemple, pour le passage du taux de tva de 19.6 % a 20 %, cela va representer une hausse de 0.01€ sur un prix de 2 €, pour un prix de 1 €, aucune incidence sur l affichage
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 507824.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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Bidou
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nov. 2012
mardi
06
18:45

Et oui, la TVA.
Quand au credit impots, ce n'est bon que pour l'industrie.
Seul truc qui aurait pu nous soulager, c'est la baisse des charges mais le credit impot ne nous apportera rien.
L'industrie = 30% de la masse salariale, les PME = 70 % mais nous sommes les eternels oublies.
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SIRE
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nov. 2012
mardi
06
18:53

Bidou a écrit :Et oui, la TVA.
Quand au credit impots, ce n'est bon que pour l'industrie.
Seul truc qui aurait pu nous soulager, c'est la baisse des charges mais le credit impot ne nous apportera rien.
L'industrie = 30% de la masse salariale, les PME = 70 % mais nous sommes les eternels oublies.
en fait, c est pour lutter contre les delocalisations, mais faut pas le dire que l on fait de la tva antidelocalisations
pour les metiers ou plus exactement les productions de metiers qui ne sont pas trop exposes a la concurrence des produits etrangers, on augmente les prelevements dessus
quand a la baisse de 5.5 a 5 %, faut bien montrer que l on fait du social, il n y a qu a voir ce qu il est estime en recette supplementaire le changement des taux
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Bidou
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nov. 2012
mardi
06
19:10

SIRE a écrit :
Bidou a écrit :Et oui, la TVA.
Quand au credit impots, ce n'est bon que pour l'industrie.
Seul truc qui aurait pu nous soulager, c'est la baisse des charges mais le credit impot ne nous apportera rien.
L'industrie = 30% de la masse salariale, les PME = 70 % mais nous sommes les eternels oublies.
en fait, c est pour lutter contre les delocalisations, mais faut pas le dire que l on fait de la tva antidelocalisations
pour les metiers ou plus exactement les productions de metiers qui ne sont pas trop exposes a la concurrence des produits etrangers, on augmente les prelevements dessus
quand a la baisse de 5.5 a 5 %, faut bien montrer que l on fait du social, il n y a qu a voir ce qu il est estime en recette supplementaire le changement des taux
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Oui, 20 millards d'allegements en credit impots pour l'industrie et l'export.
Nous ne sommes donc pas concernes ( ou si peu ).
Ou alors, va falloir que j'exporte ma baguette. :-)
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SIRE
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nov. 2012
mardi
06
19:15

Bidou a écrit :
SIRE a écrit :
Bidou a écrit :Et oui, la TVA.
Quand au credit impots, ce n'est bon que pour l'industrie.
Seul truc qui aurait pu nous soulager, c'est la baisse des charges mais le credit impot ne nous apportera rien.
L'industrie = 30% de la masse salariale, les PME = 70 % mais nous sommes les eternels oublies.
en fait, c est pour lutter contre les delocalisations, mais faut pas le dire que l on fait de la tva antidelocalisations
pour les metiers ou plus exactement les productions de metiers qui ne sont pas trop exposes a la concurrence des produits etrangers, on augmente les prelevements dessus
quand a la baisse de 5.5 a 5 %, faut bien montrer que l on fait du social, il n y a qu a voir ce qu il est estime en recette supplementaire le changement des taux
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Oui, 20 millards d'allegements en credit impots pour l'industrie et l'export.
Nous ne sommes donc pas concernes ( ou si peu ).
Ou alors, va falloir que j'exporte ma baguette. :-)
si, on est concerne surtout par la hausse de 7 % a 10 % en tant que restauration rapide
en etant plus clair, on est concerne pour debourser plus, pas pour y gagner sauf peut etre ceux qui sont a proximiter d usine, et encore dans ce cas, j ai des doutes
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Bidou
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nov. 2012
mercredi
07
07:09

Ah oui, je suis d'accord avec toi.
Nous Sommes concernes pour debourser plus.
Nous ne sommes pas concernes pour etre alleges plus.
Nous n'avons rien a y gagner, seulement un peu plus a y perdre.
La TVA a 10% et a 5%.
Notre activite traiteur va passer a 10%.
Seulement, va dans un GMS, au rayon traiteur, achetes une part de quiche, passe a la caisse et demande une facture.
Tu verras que si nous sommes a 7%, les GMS sont a 5,5.
Ce qui fait un ecart de 1,5% sur la TVA et lorsque nous serons a 10%, nous aurons un ecart de 5% sur la TVA car je ne vois pas pourquoi s'ils sont a 5,5 aujourd'hui, ils passeront a 10% apres.
Mais c'est ainsi, si nous nous sommes controles, eux, ils ne le sont pratiquement pas.
Vive les industriels et a bas les artisans. :mefiant
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Marie
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nov. 2012
mercredi
07
08:26

Attendez les textes, il ne sert à rien de vous mettre martel en tête dès maintenant.

Les crédits d'impôts concerneront tout le monde, quant à la hausse de la TVA il faut comprendre, globalement, tout ce qui est à 7% aujourd'hui passera à 10% au 1er janvier 2014, tout ce qui est à 5.50% passera à 5% et tout ce qui est à 19,60% passera à 20%.

Les crédits seront accordés pour toutes entreprise petites ou grandes.

Voila, pour l'instant, il suffit de savoir ça parce que tout le reste, les conditions d'application en particulier, sont changées à tout instant.

:Cool
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Nise
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nov. 2012
mercredi
07
08:33

je voyais sur la dernière toque magasine que la tva à 7% ne concernait que la restauration ou les aliments à manger sur place alors que moi je l ai appliquée a toutes mes pizzas quiches à emporter !!!! pffff et encore ,les personnes qui comme moi ont des caisses récentes ça va !mais les petites boutiques avec des machines plus vieilles comment faire pour changer les taux de tva ? alors un croissant à 0,85 ct il va couter combien ?
0,848 ? :mefiant
un intellectuel assis va moins loin qu'un ****** qui marche. ( Michel AUDIARD )
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nov. 2012
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07
08:36

Marie vous êtes un peu notre phare dans le brouillard merci pour ses explications :Cool
.....
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Reivilo
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nov. 2012
mercredi
07
10:08

pour le traiteur je veux bien mais pour le reste ça ne bougera pas, quand le beurre le sucre, les oeufs et compagnie bougent on bouge pas tous les jours nos prix...
D'ici là de toute façon...
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Marie
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nov. 2012
mercredi
07
10:10

Je vous reporte ici une grande partie de l'interview de JM Ayrault sur les ECHOS, son lien : http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 507876.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Pourquoi n'avez-vous pas avoir repris le « choc de compétitivité » que préconisait Louis Gallois avec 30 milliards d'allègements de charges, dont 20 pour les entreprises et 10 pour les salariés ?
En réalité, nous allons plus loin que Louis Gallois !. Il propose un allègement net de 20 milliards d'euros seulement. Les 30 milliards d'euros annoncés dans son rapport correspondent concrètement à 20 milliards d'allègement pour les entreprises -ce que nous faisons -, et 10 milliards liés au financement de la protection sociale qui ne changent rien pour les entreprises. D'ailleurs, Louis Gallois lui-même sur France 2 lundi soir a en effet précisé que l'effet de sa proposition était de 20 milliards. Nous reprenons donc les 20 milliards utiles pour les entreprises. Notre dispositif concernera en outre toutes les entreprises, même les travailleurs indépendants ou l'artisan qui n'a pas de salarié. Il représente l'équivalent de 6% de baisse du coût du travail pour les salaires inférieurs à 2,.5 SMIC. Ce n'est quand même pas rien ! Et le recours au crédit d'impôt permet d'éviter la recherche de financements dès 2013, alors même que nous savons tous que ce sera une année difficile. Nous ne pesons pas sur la demande intérieure en 2013 ! Enfin, nous reprenons à notre compte la quasi-totalité des propositions du rapport Gallois, notamment la stabilité fiscale pendant cinq ans et réglementaire pendant cinq ans.pour les principaux dispositifs qui intéressent les PME.

Qu'attendez-vous du « crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi » ?
C'est une réponse aux causes profondes de l'érosion de la compétitivité de nos entreprises, qui se traduit dans la spirale des plans sociaux. Le drame, c'est que lorsque vous avez des problèmes de marge, vous avez tendance à réduire vos prix, à faire des produits de moindre qualité et donc à ne plus être compétitif. Etre compétitif, cela signifie d'investissements dans des produits de haut de gamme et cela permet de créer de l'emploi. En ce sens, ce crédit d'impôt constitue un plan pour l'investissement et pour l'emploi en France. Il ne sera pas accordé à des entreprises qui délocalisent leurs emplois ! Je le vois plutôt comme un appel vertueux à se relocaliser en France.

Comment être certain que ces mesures vont bénéficier à l'investissement et à l'emploi, notamment dans les secteurs exposés ? Sur les 20 milliards, quelle sera la part dont bénéficiera l'industrie ?

Les secteurs exposés en bénéficieront comme les services. Parce que contrairement à ce qui est parfois dit, les entreprises qui concourent à l'industrie, c'est autant les services que l'industrie elle-même. La masse salariale de l'industrie représente environ 140 milliards d'euros, celle des services qui concourent à l'industrie est exactement du même niveau. La référence que nous avons prise pour calculer notre crédit d'impôt, ce sont les salaires situés entre 1 et 2,5 fois le Smic, ce qui correspond à 83% des salaires de l'industrie. Environ un quart des allègements iront vers l'industrie alors que celle-ci ne représente qu'un peu plus de 10 % de l'emploi total. 4 salariés sur 5 dans l'industrie sont à des niveaux de salaires éligibles au mécanisme de réduction du coût du travail.

Avez-vous déjà mesuré l'impact macroéconomique à attendre (effet emploi, effet sur le PIB, etc.) du dispoditif, en 2013 et au-delà ?
Au total, ce dispositif, bien ciblé, entièrement financé, devrait permettre à horizon 2017 de soutenir l'activité à hauteur de 0,5 point de PIB et de créer plus de 300.000 emplois ! Il aura des effets positifs dès 2013 et renforce la crédibilité de nos projections de croissance.

Le rapport Gallois pointe les faiblesses de l'industrie. Partagez-vous ce diagnostic ?
C'est le réquisitoire le plus sévère que l'on a entendu sur les dix ans écoulés et cela impose un peu d'humilité à ceux qui ont exercé le pouvoir à l'époque. Nous devons faire face à la situation la plus difficile qu'un gouvernement ait à affronter depuis les Trente Glorieuses. Nous devons réussir la montée en gamme de nos entreprises. Pour cela, il faut leur donner de l'air pour investir et il faut aussi qu'elles changent de pratique. Il faut que les grands groupes travaillent avec les PME et que tout le monde, si je puis dire, joue groupé, ce qui n'est pas le cas actuellement. En France, nous avons la chance d'avoir davantage de grands groupes que dans d'autres pays. Mais ils ne travaillent pas suffisamment ensemble et avec leurs sous-traitants. La « marque France », c'est un état d'esprit, une manière de faire collectivement. Le pacte national comporte 35 mesures, qui dessinent un plan cohérent visant à renforcer la compétitivité hors coût de nos entreprises, du financement à l'innovation, en passant par la simplification réglementaire et l'aide à l'export.

Qui va payer ces allégements de 20 milliards d'euros ? Comment allez-vous expliquer aux Français qu'ils seront tous mis à contribution ?
D'abord, il n'y aura aucun effort fiscal supplémentaire demandé en 2013, que ce soit pour les entreprises ou pour les ménages. Ensuite, nous demanderons un effort, progressivement, à tout le monde. Mais cet effort sera modeste et juste. Il n'y a pas d'autres choix si nous voulons stopper le déclin économique du pays, et nos concitoyens peuvent le comprendre. Le financement des 20 milliards d'euros d'allègements de charges reposera pour moitié sur des économies supplémentaires réalisées par l'ensemble des acteurs publics (Etat, agences, collectivités locales, protection sociale) à travers des réformes structurelles qui seront engagées et menées à bien dans la concertation, et, pour l'autre moitié, sur une participation de l'ensemble des Français. Cet effort de 10 milliards d'euros des Français se fera pour 2/3, à partir de 2014, à travers la modulation de la TVA, et pour 1/3 à partir de 2016 par une nouvelle fiscalité écologique.

Vous allez remonter le taux de TVA que vous vous étiez engagé à ne pas modifier...

La TVA va représenter moins d'un tiers du plan de financement, alors qu'avec la TVA dite sociale de Nicolas Sarkozy, c'était presque l'intégralité. Et nous n'allons relever le taux de 19,6% que très modérément, de 0,4 point. Cela sera en outre amorti pour les ménages les moins aisés grâce à la baisse de la TVA réduite, de 5,5% à 5%, qui concerne de nombreux produits alimentaires ainsi que les dépenses énergétiques. Que l'on ne vienne pas nous dire que nous faisons de la TVA sociale, c'est totalement faux ! Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy (20 Mds€milliards contre 10,6 Md€) tout en faisant près de deux fois moins de TVA (6 Mds€milliards environ contre 10,6) ! Et surtout, l'équipe précédente ne proposait aucune des nombreuses autres mesures du rapport Gallois que nous reprenons.

La TVA intermédiaire va passer de 7% à 10%. Tous les secteurs seront-ils concernés ? Ne craignez-vous pas un impact économique important dans le bâtiment et la restauration ?
Tous les secteurs aujourd'hui à 7% passeront à 10%. Pour le bâtiment et la restauration, le taux de TVA restera de moitié inférieur au taux normal de 20%. En outre, ces secteurs de l'économie vont largement bénéficier des contrats de génération que nous mettons en place, ainsi que du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puisque les salaires y sont souvent inférieurs à 2,5 SMIC.

Aucun secteur ne devrait subir une hausse de la TVA supérieure à l'allègement de charges dont il bénéficie avec le cCrédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puisque la baisse du coût du travail est trois fois plus forte que l'augmentation de la TVA. Cela n'aurait pas été le cas avec la TVA dite sociale du précédent gouvernement : certains secteurs auraient été perdants et auraient nécessairement répercuté les hausses de TVA sur leurs prix de ventes.

Quel sera l'impact de la hausse de TVA sur les prix en 2014 ?
Aucun secteur ne devrait subir une hausse de la TVA supérieure à l'allègement de charges dont il bénéficie avec le cCrédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puisque la baisse du coût du travail est trois fois plus forte que l'augmentation de la TVA. Cela n'aurait pas été le cas avec la TVA dite sociale du précédent gouvernement : certains secteurs auraient été perdants et auraient nécessairement répercuté les hausses de TVA sur leurs prix de ventes.

Ne risque-t-on pas d'annuler le bénéfice des baisses de charges pour les industriels qui émettent beaucoup de CO2 et qui sont justement très exposés à la concurrence internationale ?
La mise en oeuvre d'une fiscalité environnementale est largement inaboutie en France : notre pays était en 2010 à l'avant-dernière place des pays de l'Union européenne (26ème sur 27) pour ce qui concerne la part de la fiscalité environnementale dans la richesse nationale. Le groupe de travail sur la fiscalité écologique annoncé lors de la conférence environnementale conduira ses travaux dans la perspective d'un transfert d'au moins 3 milliards d'euros vers l'allégement du coût du travail, d'ici 2016. Plusieurs pistes sont envisageables. Ces différentes pistes tiendront compte du pouvoir d'achat des ménages et de la compétitivité des entreprises, comme nous l'avons déjà indiqué dans les conclusions de la conférence environnementale. Nous veillerons avec soin à l'impact sur l'industrie.

Où trouverez-vous les 10 milliards d'économies sur les dépenses en 2014 et 2015, alors que les objectifs de la loi de programmation étaient déjà ambitieux ?

Tout le monde sera mis à contribution, que ce soit l'Etat, les collectivités ou la Sécurité sociale. Une chose est sûre, nous ne couperons pas bêtement aveuglément dans les dépenses comme avec la « RGPP » : nous allons mener à bien le chantier de la réforme des politiques publiques., Il s'agit d'avoir des services publics d'aussi grande, voire de meilleure qualité, mais si possible à moindre coût. Cet effort est exigeant, il est inédit. Mais il est à notre portée : 10 Md€milliards d'euros d'économies représentent moins de 1 % de la dépense publique totale, qui atteint aujourd'hui 1 100 Md€milliards. Pour y parvenir, nous mettrons en oeuvre une nouvelle méthode qui reposera sur l'examen de toutes les politiques publiques, en impliquant tous les acteurs qui y contribuent. Cette méthode a porté ses fruits dans d'autres pays, par exemple dans les pays scandinaves, qui ont réalisé des économies importantes tout en préservant et en modernisant leur modèle social. C'est le chantier de la modernisation de l'action publique, que nous avons lancé dès le 1er août et que nous allons amplifier. Je m'y impliquerai personnellement.

N'est-ce pas l'aveu que la France n'avait pas prévu de faire assez d'effort sur les dépenses ?
Non. Je vous rappelle que ces 10 milliards s'ajoutent aux 50 milliards déjà programmés. Ensuite, il faut savoir faire les choses progressivement, avec méthode et pédagogie.

L'Allemagne s'inquiète du manque de réformes en France, ce plan compétitivité est-il votre réponse ?
Nos partenaires allemands pouvaient légitimement s'inquiéter de l'inertie de l'équipe précédente. Nous, nous agissons. Mais nous le faisons selon notre méthode.
La rigueur de gauche était déjà dénoncée dans la majorité. Cela risque d'empirer...
Nous prenons des décisions fortes. L'enjeu est de taille : il s'agit de sauver et renouveler le modèle français qui est en panne, en refaisant de notre pays un leader économique en Europe. Le redressement est un des leviers mais ce n'est pas le but. Le but c'est de mettre en oeuvre le « nouveau modèle français
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Marie
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nov. 2012
mercredi
07
10:15

Petite précision en ce qui concerne les taux de TVA :
L'Europe interdit d'avoir + de 2 taux de TVA réduits, en France, nous avons la TVA à 5.5 et à 7% qui sont à taux réduits. La TVA à 2.10% pour les médicaments et la presse en particulier n'est pas considérée puisqu'elle est à taux super réduit (dérogation possible mais unique)

Donc, mécaniquement, ne pouvant avoir 3 taux (ou plus) réduits, tout ce qui est aujourd'hui à 7 passera à 10 et tout ce qui est à 5.50 passera à 5 %. Seule façon de conserver 2 taux et de rester dans les directives européennes.

J'espère que je suis assez claire, sinon dites le moi.
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07
10:33

Marie a écrit :Attendez les textes, il ne sert à rien de vous mettre martel en tête dès maintenant.

Les crédits d'impôts concerneront tout le monde, quant à la hausse de la TVA il faut comprendre, globalement, tout ce qui est à 7% aujourd'hui passera à 10% au 1er janvier 2014, tout ce qui est à 5.50% passera à 5% et tout ce qui est à 19,60% passera à 20%.

Les crédits seront accordés pour toutes entreprise petites ou grandes.

Voila, pour l'instant, il suffit de savoir ça parce que tout le reste, les conditions d'application en particulier, sont changées à tout instant.

:Cool
je suis d accord avec toi, faut attendre les decrets d applications car il n y a qu eux qui comptent, mais faut pas rever, il vaut mieux avoir une bonne surprise qu une esperance decu
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