Passionnément chocolat...

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Laurent
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déc. 2005
jeudi
01
22:04

Pralines et autres gâteaux sont aujourd'hui le quotidien de Dominique Delvaux. Elle vient de recevoir le Grand prix de la très petite entreprise.

Pousser la porte de l'atelier de Dominique Delvaux, c'est pénétrer dans un univers un peu magique fait de pralines, de petits gâteaux, d'orangettes et autres figurines en massepain. Oh, bien sûr, pour ce qui est de la présentation, ce n'est pas le grand luxe. Mais qu'importe ! La propreté est irréprochable et les quelques particuliers qui viennent ici le font en raison de la qualité des produits proposés. Idem pour les professionnels à qui est vendu l'essentiel de la production.

Pas besoin de marbre - à part pour travailler le chocolat dans l'atelier - ni de grand tralala. Chaque centime est ici investi de façon pragmatique et réfléchie par la maîtresse des lieux. Ce qui explique en grande partie le succès de son entreprise lancée il y a à peine plus de deux ans.

Passionnée de cuisine depuis toujours puisqu'elle réalisa son premier repas de fête pour toute la famille à l'âge de sept ans, c'est pourtant vers la photographie que Dominique Delvaux s'est tournée en premier lieu. Passionnée par les reportages, elle perdit vite ses illusions derrière un comptoir, en passant ses journées à vendre des films chez un petit photographe.

Elle reprit donc vite des études de cuisine à l'Ecole d'hôtellerie de Liège et, se découvrant petit à petit un amour tout particulier pour les desserts, elle se spécialisa en chocolaterie, puis en boulangerie et pâtisserie. Se retrouvant sans travail après un an et demi passé chez un pâtissier, elle décida de créer son propre atelier, marchant ainsi sur les traces de ses parents, tous deux indépendants, ainsi que sur celles de ses maîtres et maîtres de stage Patrick Dachouffe et Vincent Folmer notamment. «Travailler pour les professionnels et uniquement sur commande permet de ne jamais avoir de déchets», ce qui est loin d'être négligeable pour une si petite structure, explique cette mère d'une grande fille de 18 ans.

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Rédaction : © 2005 Equipe BoulangerieNet
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