Le groupe Naville met la main à la pâte

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Alain
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août 2006
samedi
05
08:18

Le groupe Naville, détenu à 65% par Hachette Distribution Services et à 35% par Edipresse, continue sa diversification: il a signé un partenariat avec la chaîne française de boulangeries Paul.

La cigarette a de plus en plus mauvaise presse et les journaux ne font plus un tabac. Rien d'étonnant alors à ce que les kiosques, aux premières loges, cherchent à se diversifier. Le groupe Naville, qui détient 192 points de vente en Suisse romande, se lance ainsi dans la boulangerie: «Nous avons signé une alliance avec le groupe Holder, basé à Lille et propriétaire des boulangeries Paul, confirme Serge Reymond, patron de Naville Détail. Nous voulons développer cette chaîne en Suisse.»

Les boulangeries Paul, reconnaissables à leurs devantures noires à la patine rustique, se multiplient comme des petits pains en France, avec déjà 280 magasins. Mais la chaîne est aussi présente en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Maroc, au Moyen-Orient, au Japon et aux États-Unis, via des boutiques franchisées. En tout, on compte 329 enseignes Paul dans le monde, représentant un chiffre d'affaires de 171 millions d'euros en 2004 (270 millions de francs).

Restent les modalités…

C'est donc un partenaire de poids pour Naville. Toutefois, Serge Reymond reste très vague quant à la forme que va prendre leur alliance. Va-t-on observer une floraison d'enseignes Paul, sur le terrain des Polly et des Pouly? Y aura-t-il des synergies? «Rien de concret n'a encore été décidé, tempère Serge Reymond. Mais il n'y aura pas de vente de produits Paul dans les Naville: les deux concepts seront gérés de manière séparée.» Le partenariat avec le groupe Holder répond à une «stratégie de diversification parallèle».

«Dans les kiosques, nous adaptons continuellement notre offre à la demande des clients, explique Serge Reymond. Nous avons par exemple ouvert des espaces café et viennoiseries dans certains points de vente, ainsi que des zones épicerie dans nos Relay Services, sur le modèle des convenience stores », ces «commerces de commodité», sorte de minisupermarchés ouverts sept jours sur sept.

Un modèle en crise?

La diversification est vitale pour les kiosques, confrontés à la baisse des ventes de cigarettes et de journaux et, en conséquence, à un recul de la fréquentation. Le numéro un suisse de la branche, Valora, a ainsi annoncé la fermeture de 250 échoppes en 2005, se lançant lui aussi dans les convenience stores en partenariat avec la Migros, sous la marque «Avec».

De son côté, Serge Reymond ne cède pas au catastrophisme: «Les trois piliers de notre activité de détaillant sont le tabac, la presse et les produits de loterie. Or, si les ventes de cigarettes sont en légère baisse, les ventes de journaux sont stables et les produits de loterie sont en progression». La recette, pour le patron de Naville Détail: «Nous allons continuer à faire évoluer notre assortiment.»

http://www.24heures.ch/vqhome/archives_ ... on=ls.html
Du fabrication maison & rien d'autre.
Ne vendre que ce que l'on est capable de manger soi même.
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