[34] L'épeautre est encore ici pris de manière généraliste pour les blés vêtus (non décortiquable) vu à la note 18, et est appelé dans la version latine Zea. Dans le répertoire des graminées - poacées actuellement, Zea ne représente plus que le genre des téosintes (maïs «sauvages») et maïs cultivé.
L'historienne du pain au Moyen-Age, Françoise Desportes (Le pain au Moyen Âge , éd. Olivier Orban, 1987), signale que «passé le XIème siècle, plus aucun document ne mentionne l'épeautre (écrit spelta) là où il avait été abondant». Olivier DE SERRES dans son Théatre d'agriculture et mesnage des champs réd. 1605, écrit que l'épeautre «ne rend que peu de farine par l'abondance de son qu'elle fait en étant moulue ou pelée, cause qu'en ce Royaume, maintenant, tel sorte de blé n'est plus beaucoup prisé».