[27] J.RUEL, De naturastirpium p. 408. Loculaire se comprend en langage français botanique, comme cavité dans laquelle sont renfermées les graines. Cela ne précise en rien le nombre de grains par épillet, ni si le grain se décortique facilement de sa balle comme pourrait le faire croire l'attribution plus générale du terme sur les grains non décortiquables (épeautre, amidonnier, engrain) qui s'appliquera par après du XVIIème au XIXème siècle. On observera que de J.RUEL (1536) à J.PITTON DE TOURNEFORT (1700) en passant par le régional DELOBEL (1581), cette expression «loca» est souvent recensée dans le Nord de la France par ces auteurs qui se reprennent l'un, l'autre probablement.